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jeudi 30 mai 2024

2024, 05 SEPTMONCEL, Haut- Jura

Chez Laurette à Septmoncel


Notre séjour avec Christiane et René chez Laurette à Septmoncel les Molunes du 18 au 25 mai.

Maison jurassienne typique par ses volumes ; Ancienne propriété d'un charron (artisan spécialiste du bois et du métal).
La maison est bout d'une route pierrée d'environ 500 m, un peu glissante par temps humide. 

Toute la semaine, nous avons effectué de nombreuses balades, même parfois avec un temps humide voire de la pluie.
Nous en citerons ci-après quelques balades effectuées toujours près du gîte.

 

  • départ de Lajoux pour une boucle passant par le Crêt de la Vigoureuse (1340 m) : sur le GR 9 (chemin de Très Combe) dans les hêtres et les épicéas. De nombreux anciens chalets d'alpage.


  •  Circuit des Platières au départ de la Vie Neuve. MN déclare forfait et se refait une santé entre les mains de Laurette (naturopathe). Encore une randonnée dans les prés-bois, avec des passages forestiers. Et une petite grimpette pour rejoindre l'Eneva. Retour par la Grande Traversée du Jura (GTJ).   Nous passons dans les alpages sous le Colomby de Gex (1688 m) ; à droite la station de ski de Lélex sous le Montoisey (1669 m) et le Grand Crêt (1702 m). Les Platières où des pistes carrossables conduisent aux anciens chalets d'été. Les premiers narcisses sous le feu des projecteurs !

  • Avant la randonnée au départ du village de La Pesse,  un café à l'Embossieux, un café s'impose. De jolies sculptures en bois de renards avec des mulots nous arrêtent un moment.  Nous commençons notre randonnée sur le chemin forestier de La Mya. Les hêtres ont particulièrement souffert des dernières gelées et beaucoup d’épicéas dépérissent suite aux épisodes de sécheresse et de hautes températures. Puis nous gagnons le au sommet du Crêt du Nerbier (1365 m).


Puis nous descendons en sous-bois vers le Cernois Branchon. Nous voyons au passage des greniers-forts : dans la seconde partie du 18ème siècle, les fermes du Haut-Jura présentaient beaucoup de risques d’incendie avec la grande cheminée de bois. Cette petite construction située à une quarantaine de mètres des habitations, permettait d’abriter les biens les plus précieux. Sous le grenier-fort était creusée une cave permettant de stocker le grain et les légumes.
Retour à La Pesse après une boucle de 8,4 km et 230 m de dénivelé.

 

 

  • Départ de l'église des Bouchoux, boucle de 6,5 km, avec une arrêt une nouvelle fois au  café d'Embossieux,

Dans la combe, la ferme du Reculet. Dans les fonds, le chanvre y était cultivé. Nous empruntons le sentier qui descend dans la vallée du Tacon pour rejoindre le moulin au pied du hameau des Petits Bouchoux alimenté par Le Tacon, Au moulin, nous admirons la belle cascade : nichée dans les gorges du Tacon, elle offre une chute de 19 m qui tombe dans une marmite creusée par la puissance de ses eaux. Suite à une modification de l'itinéraire, nous nous dirigeons vers Borion en longeant un troupeau de chèvres gardé par 2 patous et la boucle est terminée, retour aux Bouchoux.

 



Grenier-fort

 

Renonocule à feuille d'aconit

 

Les bovins arrivent dans les alpages





 

Résidence secondaire au milieu de nulle part.

 

Le Lac des Rousses



Barrage organisé par la FNSEA

 

 

Grèbe huppé sur le lac des Rousses

 

 Et découverte d'une morille

 

  • Jeudi, direction Les Rousses. Le lac avec La Dent de Vaulion (1485 m) à l'horizon et en Suisse. Les barques attendent lechaland. Et bien s$ur, nouos nous dirigeons vers la tourbière où nous voyons de nombreux oiseaux, dont un couple de fuligule morillon. Très intéressant pour la flore ( réintroduction (2017-2027) : 10 000 spécimens plantés dans 10 tourbières du massif jurassien).

Cascade du Tacon

  • Vendredi, malgré un temps maussade, une boucle à Bellecombe en partant de La Dalue, en empruntant au départ le GR 509, variante du GTJ. Les bovins arrivent sur les alpages. Le temps se gâte : il faut sortir les ponchos. Nous arrivons  au site de la Dent du Lion (1289 m). Un abri nous permet de poser les ponchos et de profiter d'une boisson chaude et d'un en-cas. Nous passons devant le monument en souvenir de la résistane. En 1944, suite à des attaques allemandes dans le sud de l'Ain, le colonel Romans Petit ordonne un repli dans les secteurs forestiers du Haut-Jura, vers la Borne du Lion.

Au fil de l'Histoire, le lieu fut la frontière entre les royaumes de France, d'Espagne et d'Italie, puis entre la Franche-Comté et le Bugey par le traité d'Auxonne en 1612.
Aujourd'hui, la borne marque la frontière administrative entre le Jura et l'Ain.

Borne de la dent du Lion

Cette borne est armoriée du Lion depuis sur la face vue depuis la Bourgogne espagnole et de 3 fleurs de lys depuis la France. Nous QUITTONS à gauche le GR 09 - GTJ pour remonter plein nord vers les Trois Cheminées. Après le col des Salettes (1331 m), nous abordons La Marseline, et puis retrouverons la voiture après une boucle de 12,7 km.;

Ne pas oublier de mentionner notre spectacle quotidien : la pie grièche.
L'espèce tient son nom "écorcheur" de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons. En France, 160 000 à 360 000 couples se reproduiraient. L'espèce est en forte régression au niveau national.

Nous nous arrêtons à la fruitière des Moussières où nous faisons provisions. Outre la production de Comté  (affinés par la Maison Arnaud-Juraflore dans le fort des Rousses), de Morbier, elle a la particularité d’être l’une des 4 dernières fromageries à fabriquer le Bleu de Gex AOP.  Nous en profitons pour visiter la fruitière.

 

Samedi matin, cueillette de narcisses avant le départ pour Rambouillet pour nos amis Soubrier et quant à nous, nous nous dirigeons sur Lyon avec un arrêt à  Saint Claude.

Pie grièche tout près de chez Laurette

 

 

 

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