Juin 2025 Randonnée dans le Massif de Belledonne

 Du 7 au 14 juin, dans le Massif de Belledonnne à Theys, village construit sur les replats des « Balcons de Belledonne », dans  la vallée du Grésivaudan. Notre location se nommait " Le Clapier" au rez-de-chaussée d'un chalet très agréable et bien situé, au calme avec une vue sur les montagnes enneigées.

Après avoir vu un "kinésiologue" conseillé par la propriétaire, j'ai pu marcher toute la semaine, malgré mon hernie discale, avec mes chaussures et mes chaussettes, ce qui m'était impossible auparavant. Un grand merci à Nicolas pour son efficacité !

Je mentionnerai ci-après quelques randonnées que nous avons faites dans ce beau paysage alpin :

 

 Lundi, direction Le Touvet pour aller à la cascade d'Enversin, sur la façade orientale du massif de la Chartreuse. Environ 250 m de dénivelé positif pour 3,8 km AR. Ce n'est pas très sportif mais nous re-démarrons la montagne avec une petite forme.  Impressionnantes falaises culminant à 1893 m, avec le torrent du Besson que nous suivons pour aller jusqu'à la cascade. Heureusement, l'approche se fait en sous-bois et principalement en hêtraie avec de nombreux lys martagons : très agréable par les chaleurs estivales. A la cascade de l'Enversin : fraîcheur et beauté pour cette chute de 30 m. C'est le ruisseau de l'Enversin qui rejoindra plus bas le torrent du Besson. Le temps a coloré la roche calcaire. A proximité le château du Touvet : malgré sa belle allée royale nous ne le visiterons pas.

 Mardi, à Pipay, une belle balade dans les alpages et une descente en forêt : 270 m de dénivelé positif, environ 4 km. C'est l'une des 3 stations de ski : juste un café-restaurant, ouvert, et un magasin de sport fermé ! Le café a été apprécié. Nous avons la vue sur le massif d'Allevard et des Sept-Laux avec la fumée des incendies du Canada .... Dans les alpages, serpentent de jolis rus. Les animaux ne vont pas tarder à arriver : les bergers installaient les clôtures. Pour l'été, de jolies installations sont jalonnent le parcours. Un peu de hors piste avant d'attaquer le point culminant de la promenade (la butte de Pipay) exploration botanique et photographie de nombreuses fleurs : gentianes, orchidées, fleurs de myrtilles, benoite des montagnes, joubarbes, pensées, linaigrettes, des insectes butinant sur des ombellifères. Après avoir exploré les bas fonds (zones humides), nous abandonnons nos orchidées, orchis tachetés (Dactylorhiza  maculata), les tussilages......  Petite montée vers la butte de Pipay (1789 m). Le rumex des montagnes ou rhubarbe des moines pousse en colonie près des reposoirs à bestiaux et est indicateur d’un sol riche en azote. Il est comestible,

comme les épinards ou la rhubarbe. Il nous reste maintenant une belle descente raide dans les résineux sur un sentier aux nombreuses racines.

 Mercredi, objectif la cascade des Avoux en se garant avant le pont de la Betta, après Prabert. La tempête a sévi dans le secteur. Une erreur d'orientation nous mène au site d'escalade ! Un groupe d'adolescents s'entraîne à la descente en rappel. Nous arrivons à la Cascade des Avoux : haute mais peu verticale !  

Jeudi matin en route pour la randonnée au Crêt du Poulet en stationnant au parking du foyer de ski de fond du Barrioz. Après la piste qui monte régulièrement, un cheminement dans le prè-bois avec des touffes de rhododendrons. Nous arrivons à l'alpage et au refuge du Crêt du Poulet avec la haute chaîne de Belledonne en arrière plan. Après un café au refuge, nous reprenons le sentier vers le Crêt Luisart. Nous nous arrêtons aux nombreuses

mares : Jean-Pierre est accro des libellules. Là encore, ça mitraille : tritons, accouplements d'agrions et de très beaux reflets pour le plaisir de MN. Puis au Crêt Luisart (1820 m) nous basculons plein ouest pour entamer la descente et atteignons le chalet de Pierre Roubet (1537 m) puis le parking.  

 

Vendredi, à la découverte de la vallée du Haut-Bréda puis balade à la cascade du Pissou. Nous cheminons en sous-bois pour atteindre le ruisseau de la Combe Madame. Un raidillon pour atteindre la cascade. Et voilà, nous y sommes à la cascade du Pissou dans un cadre verdoyant, bien sécurisé. Retour par le même itinéraire en passant devant le hameau du Martinet. Nous nous arrêtons au retour au lac de Font de France où un personnage fort en couleur qui a bourlingué et a acheté une vielle bâtisse "l'Ancolie" nous propose un café, ce que nous acceptons avec grand plaisir. Et dernière étape le parking où nous avons laissé notre voiture au barrage. 

 Randonnée à recommander.

 Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photos google web.  

    

Fumée des incendies du Canada	Cascade du Pissou	Rhododendron
Une leucorrhine douteuse	Benoîte des montagnes	Benoîte des ruisseaux

 

 

 

 

 

2025, Mai Balade naturaliste à St Bauzille de Montmel

Lundi 26 mai, une balade naturaliste à Saint Bauzille de Montmel vers le domaine Saint Germain en direction de Fontanès.Marie-Noëlle cherche des "rus" pour l’exposition d'Anne-Marie à Corrère (thème : de rus en cascadelles). La petite route serpente entre garrigues et vignes. Ce sont les vignes du Domaine Martin. De vieilles vignes de plus de 80 ans. 
Nous avons une très belle vue e du Puech de Mourgues : dans les falaises niche un couple d'aigle de Bonelli. 

Des orchidées en très grand nombre dont les Ophrys abeille (Ophrys apifera) ; Marie-Noëlle ne s'en lasse pas.  Mais aussi de nombreux cystes de Montpellier où se nichent de nombreux insectes. C'est autour de Jean-Pierre de se saisir du macro.

Nous allons jusqu'au Domaine Saint-Germain qui se loue à plus de 10 000 € la semaine en été pour vacances,
mariages,...  Du domaine, nous avons de belles vues sur le Pic St Loup. Mais nous faisons demi-tour avant les grosses chaleurs. 

Nous retournons à notre parking : nous étions garés près du Mas de Martin,   repris en 2017 par Marie Christine Florent. Un domaine de vieilles pierres qui tombait en désuétude et devait être racheté par un groupe de Hong-Kong. Un terroir exceptionnel par son sol, sur un terrain vallonné isolé au milieu de 250 ha de garrigue.  De nombreux cépages, une belle cave avec des équipements modernes, et un magnifique chai. La dégustation sera pour une prochaine fois.

 Un café s'imposait à St Bauzille. (avec une belle cave où MN a failli se laisser tenter par l'achat d' un vin du Domaine Mas de Martin).

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.

    

Ophrys abeille	Cyste de Montpellier	Coquelicot
Accouplement de charançons	l'Éphippigère des vignes	Agapanthie des chardons

 

 

 

 

Mai 2025, Randonnée Prades le Lez autour du Rieu Coullon

Départ  du parking après Prades Le Lez

 

 Samedi 17 mai, petite marche en matinée autour du Rieu Coullon, au nord de Prades-le-Lez. 

Près du parking, nous trouvons un cimetière de vielles poupées en porcelaine en bien mauvais état. Mais le lieu est superbe car il abonde d'orchidées : orchis pyramidal ophrys bécasse (à ne pas confondre avec l'abeille), ophrys abeille, des touffes d'hélianthème et d'aphyllanthes de Montpellier, en grand nombre dans ces garrigues méditerranéennes,  des asphodèles, des glaïeuls, des salsifis à feuilles de poireaux, chèvrefeuille. 

La garrigue est très riche à cette saison de fleurs odorantes, multicolores.... C'est un régal pour les yeux. En matinée, il fait encore bon marcher. 

Encore bien verte la garrigue

Le Rieu Coullon  est à sec mais il reste par endroit quelques flaques d'eau.  Nous empruntons une sente ombragée bien agréable qui le longe. Nous quittons le lit du ruisseau pour rejoindre une piste par une sente peu empruntée puis cherchons un endroit pour le pique nique à l'ombre.  Nous passons devant un rucher plus ou moins à l'abandon. Quelques abeilles volètent encore autour de quelques ruches. 

Nous en profitons pour mitrailler toutes ces fleurs avec le nouveau Canon R10 équipé d’un 100 mm canon.  

Retour à la voiture en ayant laissé un baton de marche (MN) et un cache objectif (MN) . Nous y retournerons 2 fois et retrouverons les 2 articles abandonnés lors  du 1er arret pour le pique-nique et le second 'arrêt pour photographier. 

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.  

    

Ophrys pyramidal	Ophrys bécasse	Un flambé ou machaon
Glaïeul sauvage	Aphyllanthe de Montpellier	Salsifis à feuilles de poireau

 

 

 

Avril 2025 : Finistère quelques belles balades sous un ciel bleu pendant 15 jours

Du 27 Mars au 13 Avril 2025, nous profitons du magnifique ciel bleu de la Bretagne pour emprunter nos sentiers côtiers.

• Une belle balade au départ de la plage de Pouldohan , puis le sentier côtier : Pors Breign. Des courageux se baignent !

• Une randonnée en baie d'Audierne le mardi 1 avril pour tenter de voir les gravelots à collier interrompu que nous avons pu observer à la plage de Kerbignigou (Treogat ) ; nous  avons cherché et les mésanges à moustaches que nous n'avons pas vues malgré les indications qu'on nous avait données. Les chars à voile profitent des plages immenses et plates. La baignade y est dangereuse à cause des courants et baïnes. Un pique-nique s'impose à l'abri du vent et nous choisissons à l'arrière les beaux étangs  de Kergalan . En début d'après midi, direction l'étang de Trunvel. Nous espérions débusquer la panure à moustaches (mésange) depuis cette passerelle, mais pas de chance! 

•  Une autre randonnée  sur le GR 34 pour découvrir la plage de Ster Greich jusqu'à la pointe de Grignallou où  se dresse un joli petit phare. Nous n'irons pas plus loin car forte marée et le chemin est inondé.
  

•  Une sortie dans l'Anse de Penfoulic à Cap Coz. Décevant, mais peut être que cet hiver cette zone sera plus favorable pour les hivernants. La pêche à pied et la consommation de coquillages était interdite en raison de la présence de toxines amnésiantes produites par des micro-algues planctoniques dans plusieurs secteurs du Finistère. A la pointe de Mousterlin : des sternes mais trop loin même à la longue-vue, dommage car c'est un site intéressant.

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  Au musée du Faouët : Expo peinture : Regards Croisés avec 2 artistes : les paysages sont tout autant empreints de lumière. Ils peignent sur le motif à l'image des impressionnistes faisant abstraction du dessin et saisissant l'instant présent. André Wilder (1871-1965) : peintre français, (parents d'origine belge), auteur surtout de paysages et de marines.  Marguerite Raffray (1907-2004), peintre a consacré toute sa vie à l’art, réalisant une grande quantité d’œuvres, tant paysages que portraits, natures mortes, autour d'Erquy, berceau de la famille Raffray. Petit détour en rentrant à l'église du Faouët et son magnifique jubé. 
  
   

• Nous n'en finissons pas d'explorer le sentier côtier entre  Pouldohan et le Cabellou.Cette fois-ci nous avons été jusqu'au Moulin à Mer du Minaouet.
  
  Encore une balade vers l'Ile Raguénès où nous avons eu l'occasion d'observer une sterne  caugek : dos gris cendré très pâle, le cou et le ventre blancs. Son bec, long et pointu, est noir avec la pointe jaune. Ses pattes sont noires. De nombreuses fleurs sur le sentier côtier : giroflées, armerias .... 

•  Et dernière rando à la Réserve de Goulien, Cap Sizun sous une magnifique ciel bleu . Elle a été pendant 25 ans un lieu d'études et de recherches scientifiques sur la mouette tridactyle,  grâce à un programme de baguage. Nous avons pique-niqué en face de falaises où nichent les Fulmar boréaux.  Mais les mouettes tridactyles ont déserté le site. 

• Et pour terminer, une très belle exposition
  photographique à Douarnenez de  Michel Thersiquel. Né à Bannalec en 1944, il meurt à Concarneau en 2007. Le fonds d’atelier de Michel Thersiquel a été confié en 2012 par les deux sœurs du photographe, ayants droit de l’œuvre, au Port-musée de Douarnenez pour un prêt décennal. Estimé à au moins 70 000 clichés, dont beaucoup d’inédits. Il a exposé à la BNF en 1972 et à Baubourg. Contemporain de Willy Ronis et Robert Doisneau, il expose  en 1975  avec le Club des 30X40 à Paris. Il restera fidèle à la Bretagne  toute sa vie. Peu connu, ce n'était pas un Parisien mais un Breton ! ’L'exposition présente un ensemble de photographies des îles du Ponant, capturant la vie insulaire dans toute sa simplicité, sa gravité et son humour. Thersiquel se concentre sur les moments du quotidien : les habitants, leurs métiers, leur environnement.
  A l'extérieur une petite balade sur le port de Douarnenez  le long des quais du port Rhu, 4 navires à flot, chacun représentant une activité maritime spécifique, encore très prospère au siècle dernier.
   

• Sur la route du retour, un arrêt dégustation au domaine du Chatenoy chez Isabelle et Pierre Clément, viticulteurs à Menetou-Salon. 

Mars 2025 : BAIE DE L'AIGUILLON : Esnandes

 Du 23 au 27 Mars, après notre départ de Siouls, nous arrivons à Esnandes dimanche 23 Mars avec un arrêt tout d'abord au Port du Pavé (Charron),  car JPierre souhaite déjà observer quelques oiseaux. Nous voyons principalement des pieux pour l’élevage des moules et des bateaux mytilicoles au mouillage.  Puis direction Esnandes au nord de la Rochelle en bordure de la baie de l'Aiguillon, où nous avons notre pied à terre pour quelques jours. Après un petit tour, ce village est principalement destiné à l'élevage des moules. Nous en profitons pour visiter l'église Saint-Martin, à la fois église et forteresse qui étonne par son allure imposante en bordure du Marais Poitevin, autrefois vaste étendue d'eau : le golf des Pictons. Nous allons jusqu'à la Pointe St Clément avec la vue sur la baie et les nombreux carrelets parsèment la côte. 

L'après-midi nous allons à la  réserve naturelle nationale de la baie de l’Aiguillon, d'une superficie de 4900 ha, elle couvre l’estuaire de la Sèvre niortaise. Les prés salés et les vasières accueillent en hiver une diversité d’oiseaux exceptionnelle pour laquelle le site est reconnu d’intérêt international. Beaucoup d'oiseaux mais trop loin pour les photographier. La longue vue est idéale. J'arrive toutefois à immortaliser un héron bihoreau (héron trapu avec une tête large, un cou épais et court et des pattes courtes). Puis, nous passerons beaucoup de temps à observer un magnifique rapace que nous n'avions jamais vu : l'élanion blanc. Nous retournons au port du Pavé mais décevant pour les oiseaux. De très belles couleurs avec un ciel d'un bleu azur sur les bateaux. Très beau coucher de soleil sur la baie. Très peu de touristes dans cette baie. 

Mardi, visite de La Rochelle, très belle ville avec ses différentes tours, la grande horloge, l'ancien couvent des Carmes, l’hôtel de ville de type Renaissance, le joli port et également le marché du pied des halles où nous en profiterons pour nous restaurer. 

 Mercredi, prospection autour de la baie de l'Aiguillon. A l’observatoire du Port du Chenal Vieux (derrière la digue du Maroc). Peu intéressant, toutefois de magnifiques gorges bleues, oiseaux que nous n'avions pas encore vus. JPierre s'arrête à la digue du Maroc, pour revoir le nichoir pour rapaces pour lutter contre le campagnol des champs, construit dans les années 1960  (une étude réalisée avec l'Inra  - François Spitz - de Jouy-en-Josas). 

Sinon d'énormes fermes céréalières ne m'attirent pas dans ces paysages grandioses.  Nous allons jusqu' à la Dive : ce promontoire calcaire émergeait des eaux de l'ancien Golfe des Pictons à l’ère secondaire. Cet îlot a été entouré par les eaux en 2010 lors de la tempête Xynthia. Nous irons jusqu'à la Pointe de l'Aiguillon et ces magnifiques plages où nous reverrons des gorges bleues. Le lendemain, direction le Finistère en passant par le pont de St Nazaire.

Pour en savoir plus, cliquez sur l'album photos google web.   

  

Église St Martin d'Esnandes

Port de la Rochelle

Coucher de Soleil à Charron, au Port du Pavé

Balade au Moulin de Lafous, dimanche 2 Mars

Dimanche, temps superbe pour faire une petite balade au Moulin de Lafous. Depuis le village de Lauret, nous avons suivi une petite route étroite (D 107E3) qui serpente à travers la campagne et mène à un petit pont traversant le Brestalou. Un parking est disponible en contrebas. Cette petite randonnée d’environ 2 km nous mène au pied du Roc de Lafous, où l'on découvre le Brestalou. 

L’itinéraire s’enfonce dans un bois pour atteindre  le fond du cirque, où le moulin de Lafous fut construit. Il n’en reste aujourd’hui que des ruines – dans un décor de vieilles pierres – le tout est envahi par la végétation et avec le bas inondé par l’eau.Il reste toutefois, un four, et une jolie meule. 

 L’itinéraire suit Le Brestalou qui  s’écoule en une multitude de petites cascades. Avec le temps, des bassins calcaires naturels d’eau turquoise se sont formés, créant ainsi un décor surréaliste : un véritable jardin d'éden. 

Nous sommes allés jusqu'à la résurgence un peu plus haut.

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