Vue sur la ville close de Concarneau |
Arrivée en Bretagne le mercredi 17 Juillet.
Quelques balades le long des sentiers côtiers :
Raguénès, la pointe de la Jument, Kersidan.....
Concarneau, malheureusement, il y a des algues vertes sur le port ; nous n'en n'avions encore jamais vues.
Puis direction le Cotentin avec un arrêt à Landerneau au fonds Hélène et Edouard Leclerc : plus de 300 photographies d’Henri Cartier-Bresson sont réunies. Il lui consacre « l’œil du siècle » une grande rétrospective. Une exposition vertigineuse truffée de clichés mythiques et de récentes redécouvertes. La diversité de l’œuvre du mythique photographe, co-fondateur de l’agence Magnum, voilà l’ambition de cette vaste rétrospective.
Du samedi 27 juillet au 3 août, à Baubigny près de Barneville-Carteret dans le Cotentin. Notre location est située dans le manoir du XVIème, ancienne exploitation agricole : Cour carrée, entourée de tous les bâtiments d'exploitation (élevage laitier, de chevaux, ...). Nous sommes à 500 m de la plage de Baubigny : Paysages de dunes autour d'Hatainville. Le plus grand massif dunaire d'Europe avec une hauteur de 80 m, aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral.
Une plage de 12 km entre le Cap de Carteret et le Cap du Rozel: jeux de cerf-volant, char à voile.
Plage d'Hatainville |
Belle randonnée en boucle, au départ d'Hatainville, sentier serpentant dans les dunes puis une halte s'impose à la plage de la Potinière à Carteret. En forme de fer à cheval, au pied du Cap de Carteret, le succès de la plage de la Potinière remonte au temps de la vogue des bains de mer. Depuis, les années ont passé mais les cabines de bain, toutes bleues et blanches, sont toujours là et témoignent de cette époque.
Plage de la Potinière à Carteret |
Le phare (bâti en 1870) s’élève à 84 m au-dessus du niveau de la mer. Le sentier contourne la pointe ouest vers la vieille église ruinée du Cap au milieu de la lande. De vieux murs en pierre sèche délimitent les propriétés.
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GR 232 |
Retour à travers les dunes sur le GR, où une "jouette" de lapin provoque une belle entorse à Marie-Noëlle.
Visite de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Lessay, abbaye bénédictine d'architecture romane, fondée au XIe siècle.
Elle est un des fleurons de l'architecture romane normande.
Cette région est très agricole : culture de poireaux intensifs à perte de vue et carottes des sables (dont la fête de la carotte à Créances).
Une balade également à Port Bail : une digue route sépare en deux le havre avec un pont à 13 arches et permet de distinguer le havre nord et le havre sud. Une grande diversité de végétations de marais salés. D’une surface avoisinant les 300 hectares, le havre nord de Port-Bail se remplit et se vide au rythme des marées. Son embouchure (havre sud) est partiellement barrée par deux flèches sableuses et forme un « bec de perroquet ».
des marais. Elle a été l'objet de rude combat en juin 1944. 180 parachutistes américains ont été largués par erreur dans les marais en eau et recueillis en barques par les habitants.
Nous voilà à l'embarcadère et discussions avec le capitaine pour savoir si nous pourrons embarquer, car pas de réservation. Nous voilà embarqués et en route pour la découverte commentée des marais du Cotentin et du Bessin formés par les vallées des cinq fleuves : la Douve, de la Taute, de la Vire, de l’Aure qui se jettent en baie des Veys et l’Ay. C'est une vaste zone humide de 30 000 ha. L’hiver, lorsque les pluies sont abondantes, les rivières débordent et les nappes phréatiques remontent. Le marais devient un véritable déversoir pour les eaux du haut-pays. Les prairies sont unifiées par la montée des eaux, c’est la blanchie.
Au printemps, la végétation émerge des zones inondées. Vaches et chevaux sont mis à brouter sur les prairies. L’été vient la fauche du foin. La longueur de son cours d'eau est de 39,6 km dont quinze kilomètres sont classés navigables.
Nous y voyons également des huttes de chasse très nombreuses (une centaine) et certaines même équipées de panneaux solaires.
En juin et juillet 1944, l’ancienne église de Graignes est gravement endommagée par les combats et notamment entre les allemands et les parachutistes tombés dans le marais. Seul le chœur subsiste – il deviendra le Mémorial franco-américain. Le village a été reconstruit à 800 m des ruines de l'ancien.Moins connu qu'Oradour-sur-Glane, ce village et ses habitants ont subi le même sort.
Fresques de l'église de Marchésieux |
La Maison des Marais |
Retour sur Clapiers le 10 Août avec un arrêt en Sologne, à Salbris.
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