Page

dimanche 9 février 2025

2025, 01 - Le Monêtier-les-Bains, Le Casset

Vue de notre location.


Du vendredi 17 janvier, jusqu'au 24 janvier, arrivée au Casset (Le Monétier-Les-Bains, 05) chez Hanah et Justin Tallaron vers 18h après une longue route suite à une longue déviation.

Les Lyonnais sont venus nous rejoindre e week-end. Nous sommes allés tout d'abord retrouver nos commerçants, le boucher qui habite d'ailleurs le Casset pour préparer les plats typiquement montagnards car la raclette, la tartiflette et les tourtons sont au programme des enfants. 

 

 

 Beaucoup de neige cette année.
Comme d'habitude, nous effectuons de nombreuses balades. Nous réservons notre week-end principalement à Soline avec la recherche de pentes pour qu'elle puisse effectuer ses glissades en luge. Le Lautaret est très enneigé cette année. Nous ne verrons pas de mouflons, ni de bouquetins, mais des cerfs situés sur la forêt domaniale de la Guisane (Oure)

 Voici les quelques randonnées que nous avons effectuées en fonction de nos envies : 

  • Sur le sentier du petit Trabuc en direction du lac de la Douche,
  • A la ferme des Boussardes, (en direction du Col du Lautaret),
  • Départ du Casset jusqu'à Monêtier les Bains en suivant le ruisseau de la Guisane,
  • Une boucle en direction de l'étang du Casset.

 Nous apprécions toujours cette région du Parc des Écrins, car la neige et le soleil sont très souvent au rendez-vous.

 

 

 


 

 


 


 


 

 





lundi 30 décembre 2024

Sortie en Camargue Décembre 2024


Dimanche 29 décembre, à la découverte des grues en Camargue. De nombreuses grues entre la route (D38) et le Petit Rhône. Nous traversons le Petit Rhône au bac de Sauvage. 

Nous arrivons aux Saintes-Marie-de la-Mer et comme à chaque fois nous observons la Baisse de la Cindre à la longue-vue : tadornes de Belon, sarcelles d'hiver, courlis cendrés, canards col-vert, échasses blanches, ... Puis nous pique-niquons sur la plage à l'entrée des Saintes. Puis nous allons à l'arrière de l'étang des Launes, mais aucune activité, pas un oiseau.

Après les Cabanes Cambon, dans une rizière, des hérons garde-bœufs et des cigognes blanches. Puis enfin les grues apparaissent dans les champs de riz pas encore labourés et nous avons pu voir également de beaux vols importants de grues. 

Puis nous rentrons par le canal des Capettes entre les étangs de Scamandre et du Charnier où nous voyons des foulques et
un très beau soleil couchant sur l'étang du Charnier, avec des grands cormorans en "ailes héraldiques".

Journée agréable par grand beau temps, mais faible diversité d'oiseaux.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.




 

 


lundi 16 décembre 2024

Le Lac de la Jasse par le ruisseau du Patus

Lac de la Jasse

 Dimanche 1er décembre 2024, balade au Lac de la Jasse.  Départ de la route de Notre Dame de Londres : petite boucle de 6,7 km, en empruntant au départ le GR 60 en direction de Cazevieille. 

Sentier agréable en sous-bois, mais il faut être attentif car nous devons trouver un cheminement à gauche. Il va falloir attaquer la descente, chemin bien pierreux, glissant et humide. Les crêtes de l'Hortus se dessinent au loin. Puis, nous arrivons dans la vallée du ruisseau du Patus, ancienne zone militaire, aujourd'hui Forêt Domaniale.
Les fonds sont très humides et les sangliers en profitent pour se rouler dans la boue. 

Nous empruntons un PR pour rejoindre l'étang de la Jasse qui serpente en fond de vallée sous le pic Saint-Loup. Les photographes s'en donnent à cœur joie avec les multiples reflets du Pic St Loup dans le lac.



Retour en longeant le ruisseau du Patus pour revenir sur la route de Notre-Dame-de-Londres.

Vous pouvez trouver cette balade sur Visorando ; elle est proposée avec des itinéraires différents et du kilométrage également différent.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web



 

 

 

jeudi 31 octobre 2024

Une petite escapade à Rosnay dans le Parc Naturel Régional de la Brenne, Octobre 2024


Sur la route de la Bretagne, une halte en Brenne, le pays aux milles étangs (3000 en réalité). Pique-nique en campagne près de Chateaumeillant, village réputé pour son vin, qui est produit à partir du Gamay. 

Nous arrivons vendredi 25 octobre à la ferme des Buttons en plein cœur de la Brenne sur la commune de Rosnay. Exploitation de 500 ha sur des sols pauvres orientée élevage viande (Angus et  Aubrac) : environ 300 têtes et 11 étangs pour la pêche (sandre, carpe,...). Nous logions dans un studio, un des anciens bâtiments d'exploitation.

Ferme des Buttons

 

Balade à l'étang de Montiacre, proche de la ferme des Buttons, mais le temps n'est pas de la partie et le ciel est très couvert et la pluie est au programme.
D'après le propriétaire de l'étang, les anatidés étaient au rendez-vous hier ; malheureusement aujourd'hui très calme, quelques cols-vert, souchets, foulques et beaucoup de grèbes huppés.
 

Récipient flottant de stockage de poisson utilisé pendant la vidange de l'étang.


Arrivée sur la digue de l'étang de la Mer Rouge (150 ha), le plus grand de la Brenne, nous devons faire demi-touro car les chasseurs sont présents et les tirs nombreux.

 


Essai de superposition du photographe
 

 

 

 

 

 

Puis, vu la pluie, nous décidons d'aller au  Bouchet, siège du Parc Naturel de la Brenne. Emergeant des arbres, le château du Bouchet est un ancien château fort, du XIIe siècle, remanié au XVe siècle construit sur un button. Puis direction Moebecq, pour voir les restes de l'abbaye Saint-Pierre construite entre le XIe siècle et le XVe siècle. Il reste peu de choses du prieuré. La nef centrale de l'église est très abimée par l'humidité. Le décor peint le mieux conservé se trouve entre les fenêtres et représente des personnages en pieds. Ce sont les pères fondateurs de l’abbaye. Il reste toutefois quelques beaux chapiteaux du XIème qui surprennent par la qualité de leur traitement : feuilles d’acanthe, palmettes, animaux affrontés. Nous allons jusqu'au manoir mais là encore pas de visite et nous le voyons que de l'extérieur. L'après-midi nous allons jusqu'à l'observatoire de l'étant dde Bénisme (site des étangs Foucault) pour l'observation d'oiseaux : peu de canards, quelques sarcelles d'hiver, cols verts, canards chipeaux. Un ragondin farfouille au bord du rivage.

Et le soir, nous profitons de l'auberge des Buttons pour y dîner. Au menu, plat typique de la région : Filets de carpe en apéro, divers poissons fumés de Brenne , sandre à la crème. Et dimanche 27/10,  direction le Finistère avec un arrêt pique nique au port de la Roche-Bernard.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.

 

                                                       Port de la Roche Bernard.

lundi 7 octobre 2024

PALERME, Sicile du 30 Septembre au 4 Octobre 2024

 

Le portail de notre location
 Arrivée à Palerme pour 4 jours, du  lundi 30 Septembre au vendredi 4 Octobre au  112 rue Sant' Agostino vers 21h15 où Gorgio Buttacavoli nous attendait, malgré notre heure tardive. Nous étions très bien logés au centre de Palerme, au calme, au 1er étage, avec une cour intérieure, un hall de l'immeuble où un couple d'antiquaires suédois rénovait des antiquités locales.
L'arrière de l'immeuble donnait sur une rue calme mais qui ressemblait plutôt à une déchetterie.

Mardi matin avant de partir, un café s'impose dans un petit bar-restaurant bien sympathique de l'autre côté de la rue. A la découverte de Palerme qui est une mosaïque de cultures : phénicienne, musulmane, romaine, normande,...
Nous déambulions dans les ruelles en passant par la rue Sant' Agostino, direction le "Mercato del Capo" : un très grand marché : pâtes, courgettes de toutes sortes, poissons, calamars, poulpes, poivrons, ....La rue Carini est la plus animée du marché.

Nous allons déjeuner à la terrasse après avoir choisi un plat de la cuisine sicilienne présentée dans les présentoirs réfrigérés.

Puis nous nous dirigeons vers le Théâtre Massimo. Au passage nous découvrons sur la place Francesco de Paola, des arbres majestueux, comme ce figuier de la baie de Moreton (Ficus macrophylla) qui est un grand arbre à feuillage persistant ainsi que des vanilliers de Cayenne (Duranta erecta), arbustes à fleurs originaire d'Amérique centrale, du Sud et des Caraïbes. Les ficus sont aussi appelés Ficus étrangleur car ils peuvent germer sur d'autres arbres et les envelopper en grandissant jusqu'à ce que mort s'en suive !

Théatre Massimo

Le Teatro Massimo, l'un des plus grands théâtres lyriques d'Europe, a été commencé par Giovan battista Basile en 1875, il a été achevé par son fils Ernesto. En attendant la visite guidée, nous prenons un café dans de magnifique bar. L'entrée du théâtre peut accueillir 1 640 spectateurs.  L’ensemble de la salle est en bois de cerisier, choisi pour ses qualités acoustiques ; le résultat est tout à fait probant et l’acoustique est considérée comme l’une des meilleures d’Europe. Le plafond est peint de fresques par le peintre Ernesto Bellandi.

Mercredi matin, direction la cathédrale en repassant par le bas du marché du Capo. La cathédrale de Palerme. De l'époque byzantine (VIe siècle) ne subsiste que la crypte.

La cathédrale fut construite au XIIe siècle par l'archevêque normand de Palerme Gautier Ophamil, à l'emplacement d'une très ancienne basilique de l'empire romain transformée en mosquée au IXe siècle par les Arabes. Les tours datent des XIVe et XVe siècles et le porche gothique catalan du XVe s.

Intérieur du Théâtre
La nef baroque fut élargie à la fin du XVIIIe siècle. La façade principale, pour la plupart du XIVe, se trouve coté ouest. Elle est flanquée de deux tours, et a un portail gothique. Le portique est de Domenico et Antonello Gagini. On aperçoit 3 coupoles baroques de Ferdinando Fuga.

Le portail gothique est surmonté d'une niche qui abrite une précieuse Vierge du XVe siècle. La chapelle du Saint Sacrement est décorée de pierres précieuses, comme des lapis-lazuli.

La cathédrale

Après la visite de la cathédrale, il faut se substanter et nous nous dirigeons vers le marché de" Ballaro", typique des marchés palermitains. Puis nous arpentons  les jardins de la villa Bonnano. Et nous voilà devant le "Palazzo dei Normanni" ou Palais des Normands. Cet édifice, situé place de l'Indépendance fut tour à tour forteresse punique, fort romain, château des émirs arabes, résidence des rois normands au XIIe siècle, puis maintenant siège de l’Assemblée régionale sicilienne.

 L'entrée de chapelle Palatine est au 1er étage. La chapelle Palatine est commencée en 1130 par Roger II, finie et consacrée en 1143. C'est un mélange d'influences carolingienne, normande, byzantine et arabe. L'archange Michel dans le centre de la coupole, au-dessus du Christ Pantocrator.  Le Christ pantocrator est une représentation privilégiée de l'art byzantin qui montre le Christ en buste, tenant le livre des Saintes Écritures dans la main gauche et levant la main droite dans un geste d'enseignement codifié qui invite à la vie éternelle. Sur le mur du fond, le majestueux trône royal entouré de deux lions, symboles de Force et de Majesté et surmonté par le Christ Bénissant trônant avec les apôtres Pierre et Paul et les

Le christ Pantocrator à la chapelle Palatine

archanges Gabriel et Michel. Des revêtements en marbre recouvrent le sol ainsi que la partie inférieure des murs.

Dans notre flânerie dans les ruelles de Palerme, nous avons apprécié les étals et marchands de grenade et avons pu profiter de cet excellent jus préparé devant nous.  Nous n'avons pas manquer non plus de visiter l'église de Sant'Agostino et son cloitre (à 2 pas de notre location)  de la seconde moitié du 16ème siècle, avec de fines arches sur d'élégantes colonnes.

N'oublions pas de citer le  Mercato Vucciria. Le nom Vucciria vient du français « boucherie » en référence à l’activité première du marché, un abattoir qui n’existe plus. Aujourd’hui, on y croise des espadons, des fruits et légumes, de la viande et quelques puces. Les espadons sont présents sur pratiquement tous les étals, comme dans les restaurants.

Et enfin, nous sommes allés jusqu'à la mer, en passant par  la Porta Felice. Elle tire son nom de Donna Felice Orsini, épouse du vice-roi espagnol Marcantonio Colonna, qui, en 1582, décida de donner une entrée monumentale au Cassaro (l'actuelle Via Vittorio Emanuele).

Le ficus étrangleur

 
Le Monte Pelligrino est un sommet calcaire (606 m). Il constitue un promontoire qui s'avance dans la mer Tyrrhénienne et qui ferme l'extrémité nord du golfe de Palerme. Dans cette zone, peu de bateaux de pêche.

A mentionner également, les 2 roues sont omniprésentes (comme  les statues de la vierge sans oublier les ordures à tous les coins de rue.) Il reste beaucoup à faire pour rénover tout le coeur de la ville.
Nous sommes rentrés par le quartier de Quattro Canti : le croisement de Via Roma et  Via Vittorio Eamanuele. 

Il est de forme octogonale de style baroque. Ses côtés sont, d'une part, les quatre
rues, d'autre part les façades concaves des quatre bâtiments qui l'entourent. Puis nous avons cheminé entre les marchands de tissus, nappes, tabliers, ... en arrivant chez nous, rue Sant'Agostino.


 Vendredi soir, direction le 255 Via Maqueda, rue très animée et bordée de restaurants pour savourer un Spritz,apéritif commun à Palerme qui s'en octroi la paternité ! (avec des pasta alla norma -pâtes aux aubergines).

Décollage le samedi 4 Octobre avec un atterrissage à Marseille avec du mistral et une grosse chute de température avec un retour à Clapiers vers 14h30.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de  l'album photo google web



mardi 20 août 2024

Finistère, Le Cotentin : Barneville-Carteret, La Gacilly (expo photo) Juillet /Août 2024

Vue sur la ville close de Concarneau


Arrivée en Bretagne le mercredi 17 Juillet.

Quelques balades le long des sentiers côtiers :
                                    Raguénès,  la pointe de la Jument,  Kersidan..... 


Concarneau, malheureusement, il y a des algues vertes sur le port ; nous n'en n'avions encore jamais vues.


Puis direction le Cotentin avec un arrêt à Landerneau au fonds Hélène et Edouard Leclerc : plus de 300 photographies d’Henri Cartier-Bresson sont réunies. Il  lui consacre  « l’œil du siècle » une grande rétrospective. Une exposition vertigineuse truffée de clichés mythiques et de récentes redécouvertes. La diversité de l’œuvre du mythique photographe, co-fondateur de l’agence Magnum, voilà l’ambition de cette vaste rétrospective.

Du samedi 27 juillet au 3 août, à Baubigny près de Barneville-Carteret dans le Cotentin. Notre location est située dans le manoir du XVIème, ancienne exploitation agricole : Cour carrée, entourée de tous les bâtiments d'exploitation (élevage laitier, de chevaux, ...). Nous sommes à 500 m de la plage de Baubigny : Paysages de dunes autour d'Hatainville. Le plus grand massif dunaire d'Europe avec une hauteur de 80 m, aujourd'hui propriété du Conservatoire du littoral.
Une plage de 12 km entre le Cap de Carteret et le Cap du Rozel: jeux de cerf-volant, char à voile.

 

 

Plage d'Hatainville
Nous en profitons pour faire une cure de crustacés : crevettes , tourteaux..... cette région est le rayon des poissons et crustacés (homard bleu)  tout juste débarqués des bateaux côtiers.

Belle randonnée en boucle, au départ d'Hatainville, sentier serpentant dans les dunes puis une halte s'impose à la plage de la Potinière à Carteret.  En forme de fer à cheval, au pied du Cap de Carteret, le succès de la plage de la Potinière remonte au temps de la vogue des bains de mer. Depuis, les années ont passé mais les cabines de bain, toutes bleues et blanches, sont toujours là et témoignent de cette époque.

 

Plage de la Potinière à Carteret
Nous empruntons le GR 232 le long du Cap de Carteret qui grimpe sur les falaises, promontoires rocheux culminant à 65 m,  (quelques passages plus sportifs). Magnifique vue sur la plage d'Hatainville. En dessous de la falaise déchiquetée, nous  plongeons sur des rocher érodéss et une mer d'un vert émeraude avec de nombreuses criques.  Les différentes couleurs bleues nous rappellent les paysages des Marquises.

Le phare (bâti en 1870) s’élève à 84 m au-dessus du niveau de la mer. Le sentier contourne la pointe ouest vers la vieille église ruinée du Cap au milieu de la lande.  De vieux murs en pierre sèche délimitent les propriétés.

.

GR 232

 

Retour à travers les dunes sur le GR, où une "jouette" de lapin  provoque une belle entorse à Marie-Noëlle.

Visite de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Lessay, abbaye bénédictine d'architecture romane, fondée au XIe siècle.
Elle est un des fleurons de l'architecture romane normande.

Cette région est très agricole : culture de poireaux intensifs à perte de vue et carottes des sables (dont la fête de la carotte à Créances).

Une balade également à Port Bail  : une digue route sépare en deux le havre avec un pont à 13 arches et permet de distinguer le havre nord et le havre sud.  Une grande diversité de végétations de marais salés. D’une surface avoisinant les 300 hectares, le havre nord de Port-Bail se remplit et se vide au rythme des marées. Son embouchure (havre sud) est partiellement barrée par deux flèches sableuses et forme un « bec de perroquet ».

Puis, nous abandonnons le bord de mer pour découvrir les terres du Cotentin.  Visite de la ville de Carentan au milieu

des marais.
Elle a été l'objet de rude combat en juin 1944. 180 parachutistes américains ont été largués par erreur dans les marais en eau et recueillis en barques par les habitants.

Nous voilà à l'embarcadère et discussions avec le capitaine pour savoir si nous pourrons embarquer, car pas de réservation. Nous voilà embarqués et en route pour la découverte commentée des marais du Cotentin et du Bessin formés par les vallées des cinq fleuves :  la Douve, de la Taute, de la Vire, de l’Aure  qui se jettent en baie des Veys et  l’Ay. C'est une vaste zone humide de 30 000 ha. L’hiver, lorsque les pluies sont abondantes, les rivières débordent et les nappes phréatiques remontent. Le marais devient un véritable déversoir pour les eaux du haut-pays. Les prairies sont unifiées par la montée des eaux, c’est la blanchie.


Au printemps, la végétation émerge des zones inondées. Vaches et chevaux sont mis à brouter sur les prairies. L’été vient la fauche du foin. La longueur de son cours d'eau est de 39,6 km dont quinze kilomètres sont classés navigables.
Nous y voyons également des huttes de chasse très nombreuses (une centaine) et certaines même équipées de panneaux solaires.

En juin et juillet 1944, l’ancienne église de Graignes est gravement endommagée par les combats et notamment entre les allemands et les parachutistes tombés dans le marais. Seul le chœur subsiste – il deviendra le Mémorial franco-américain. Le village a été reconstruit à 800 m des ruines de l'ancien.Moins connu qu'Oradour-sur-Glane, ce village et ses habitants ont subi le même sort.

Fresques de l'église de Marchésieux
Nous terminerons notre séjour par la visite de la belle église de Marchésieux (14ème) et ses fresques du XVème .restaurées en 1947. Nous faisons un petit détour jusqu'à "La maison des Marais" : elle est localisée au bord des Marais Saint Clair à Marchésieux. Ce bâtiment ancien (linteau daté de 1773), présente des caractères de l’architecture traditionnelle des marais : soubassement sans fondation en pierre, murs en masse (argile et paille), couverture en chaume avec un faîtage d'iris, planchers en terre, sol en terre battue.

Retour le samedi 16 juillet par La Gacilly.  La commune est connue pour être la ville natale d'Yves Rocher et pour son festival de photo en plein air, cette année très orienté "Australie": Bobbi Lockyer, culture aborigène, et bien d'autres sans oublier Joël Meyerowitz, l'américain et les quartiers du Bronx, l'un des photographes les plus connus pour les photos de rues,  Louise Johns et ses photos du Montana, Alessandro Cinque. des images documentant les effets dévastateurs de l’industrie minière sur l’environnement, la santé et la vie des communautés autochtones. (lithium, ....), Bernard Plossu et ses tirages Fresson.

La Maison des Marais

Retour sur Clapiers le 10 Août avec un arrêt en Sologne, à Salbris. 

 

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.





 



mardi 30 juillet 2024

ROCHEFORT SUR MER, Juillet 2024

La Corderie Royale

Sur la route de la Bretagne, arrêt à Rochefort sur-Mer du dimanche 14 juillet jusqu'au 17 Juillet. Tout d'abord promenade près du port où notre location est située. 

Puis visite de la Corderie Royale : d’une longueur de 374 mètres pour 8 mètres de largeur, La Corderie Royale de Rochefort est jusqu’au XXe siècle le plus long bâtiment industriel en Europe. Sa construction débuta en 1666 et fut ensuite entourée d'un immense arsenal. Détruite par les bombardements de 1945, elle a été entièrement reconstruite à l'identique. Les navires de guerre les plus importants de l’époque nécessitaient jusqu’à 100 km de cordages.

Balade le long de la Charente. Puis promenade dans la vieille ville, jour du marché.  

Le 16 juillet : un petit tour devant l'île Madame. Elle est reliée au continent par une voie surélevée compactée, faite de

sable, graviers et cailloux, appelée la Passe aux Bœufs, longue d'environ 1 km, accessible uniquement à marée basse. C'est une toute petite île, dont la superficie totale est de 78 ha. Elle s'étire sur une longueur maximale de 800 m et sur une largeur maximale de 400 m. De nombreuses barges à queue noire en migration cherchent pitance face à l'ile Madame avec l'île d'Aix au second plan.

Nous sommes attirés par des petites cabanes reliées à la terre par un ponton : ce sont des cabanes à carrelet, nom emprunté au filet carré qui sert à pêcher depuis ces installations.La technique de pêche au carrelet consiste à mettre un appât au centre du filet. Celui-ci est ensuite descendu dans l'eau et quand il est submergé, on le soulève rapidement et régulièrement pour faire bouger l'appât. Ce type de pêche se déroule généralement à marée montante, dans des eaux peu profondes, et permet d'attraper du mulet, des petites soles, des crabes
des crevettes voire même de l'anguille.,

Cabanes à carrelet

En passant, nous profitons de faire un tour aux zones ostréicoles. Puis nous nous rendons à la Réserve naturelle de Moëze-Oléron. Depuis 1985, la partie terrestre de la Réserve s’étend sur un polder de 320 ha qui fait l’objet d’une gestion hydraulique et pastorale. Ainsi, une mosaïque de milieux offre des conditions d’accueil variées des oiseaux d’eau, en fonction des profondeurs et de la salinité et présente une richesse biologique importante. Grande discussion avec le guide de la réserve qui nous indique une balade. Puis nous partons à la découverte de la réserve le long d'une route pierrée. Peu profonde, l'eau sert de garde à manger à beaucoup de petits échassiers. Malheureusement peu d'oiseaux malgré nos nombreuses observations mais de jolis paysages de marais et de polders. Cistude d'Europe et campagnols amphibie peuplent ces canaux.

Quelques troupeaux de bovins et de moutons à tête noire (race Scottish black face) entretiennent les polders.

La Réserve naturelle de Moëze-Oléron

Puis nous terminons notre séjour par la visite de Brouage, petite cité fortifiée qui est aujourd'hui au milieu des marais.

Ancien port de commerce du sel du nom de Jacopolis-sur-Brouage devenu port de guerre catholique sous Henri III qui le renomme Brouage en 1578 pour concurrencer la place forte huguenote de La Rochelle.  Place forte durant les guerres de religion, Brouage devient Arsenal sur demande du cardinal. On édifie forge, hôpital, casernes, poudrières, halle aux vivres… Enfin, après une dizaine d’années de travaux, la garnison compte près de 6000 hommes et le port militaire est constitué. Elle devient ainsi la place forte la plus importante de la côte Atlantique.

Brouage  : remparts, échauguette
Les remparts, longs de 2 km, renforcés de 8 bastions et de 19 échauguettes. Nombreuses cigognes dans les marais avoisinants. Nous visitons ainsi la poudrière, la halle au vivres, la glacière.

Sur le retour vers Rochefort, nous nous arrêtons à la croix hosannière de Moëze. La croix hosannière se distingue de la lanterne des morts (Limousin) par l'absence de système d'éclairage.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web

Brouage : La halle aux vivres




samedi 29 juin 2024

Le Grand Bornand (Haute-Savoie) du 15 au 22 Juin 2024



Séjour d'une semaine dans le hameau du Haut de Frasse entre le Grand-Bornand et le Chinaillon (74). Notre location, un un chalet savoyard,  avait une vue magnifique sur la chaîne enneigée des Aravis. La couverture des toitures équipées de tuiles en bois (épicéa) est maintenant obligatoire, mais la durée de vie de ces tuiles ne dépassent guère 30 ans.

Nous avons pu profiter de notre séjour et randonner dans les alpages fleuris où paissent les Montbéliardes pour leur lait destiné à la fabrication du reblochon. Également beaucoup de chèvres en altitude où les bergers ou bergères ont des salles de traite en montagne et fabriquent leur fromage directement sur place.


Quelques randonnées, ci-après, effectuées dans l'ensemble à proximité de notre chalet :

le tour du Roc des Arces (1772 m) par le col de Châtillon, à partir du parking de la Côte Nous passerons devant la chèvrerie du Col de Châtillon où pâturent environ 70 chèvres. De nombreuses fleurs des prés, beaucoup d'orchidées et des chalets d'alpage.

- Du Col de la Colombière (1607 m) vers le lac de Peyre où nous n'irons pas jusqu'au bout car le dernier raidillon nous rebute. Nous passons devant les chalets
d'alpage de la Colombière où le berger nettoie les alentours des bâtiments : les moutons ne devraient pas tarder. Nous arrêterons dans un vallon où nous pique-niquerons quand de jeunes bouquetins viennent nous rendre visite ! Ces éterlous (jeunes bouquetins) ne sont guère farouches.

- Une boucle autour du plateau de Samance. Exposition de vieux matériels agricoles sur les chalets. Un rucher sur la façade d'un chalet ! Nous avions fait la même photo en mars 2008 ! Nous passerons dans les prairies de fauche en montant sur les anciens chalets de Cuillery et traverserons ce hameau qui est habité. Une via ferrata court dans la falaise.
Puis balade en balcon sous le Buclon. Nous pique-niquerons à l'ombre d'un épicéa car aujourd'hui la température frôle les 30°C, face à une ferme d'alpage d'été (Gaec l'Aiguille Verte) où nous achèterons du reblochon et tomme de chèvre. Nous traverserons une zone de lapiaz et attaquons la descente vers le Chinaillon (le pont du Venay).



-Une boucle à partir du col des Aravis (1486 m). Nous pique-niquerons face au Mont Blanc près de la chèvrerie  des Planchaux (1650 m) qui possède une salle de traite à l'alpage et fabrique ainsi le chevrotin ou les tommes de chèvre.
Descente vers le Col des Aravis avec vue sur les alpages en dessous de la Pointe des Verres (2616 m) avec la traversée du torrent des Aravis. Le ruisseau prend sa source quelques dizaines mètres plus haut.


- Jeudi, jour de pluie, nous ferons toutefois dans l'après-midi où les averses se font plus rares une balade dans le hameau de Frasse avec ses vieux chalets et ses environs.

- Dernier jour, la matinée est maussade avec de la pluie mais en fin de matinée, la pluie s'arrête et nous profitons d'une éclaircie, pour aller vers le lac des Cours en traversant le hameau des Bouts. Et toujours des toits en tuiles de bois de 60 cm à 1 m pour 2 cm d’épaisseur appelés aussi tavaillons, ancelles ou bardeaux, provenant de préférence d'épicéas d’altitude (1 300 m) (en mélèze dans les Hautes-Alpes). Le lac des Cours, est en fait une réserve d'eau artificielle pour la pêche l'été, et probablement pour confectionner de la neige l'hiver. Retour rapide car l'orage gronde !

Retour samedi en passant par Annecy, sous une pluie battante après avoir fait le tour du lac, pique-nique dans la voiture !


Une éclaircie nous permet d'aller nous promener au bord du lac.  Puis direction le lac du Bourget et l'Abbaye Royale de Hautecombe. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est superbe en bordure du lac avec son embarcadère et nous la verrons sous le soleil.


Pour en savoir plus cliquez sur le lien de l'album photos google web.





jeudi 30 mai 2024

2024, 05 SEPTMONCEL, Haut- Jura

Chez Laurette à Septmoncel


Notre séjour avec Christiane et René chez Laurette à Septmoncel les Molunes du 18 au 25 mai.

Maison jurassienne typique par ses volumes ; Ancienne propriété d'un charron (artisan spécialiste du bois et du métal).
La maison est bout d'une route pierrée d'environ 500 m, un peu glissante par temps humide. 

Toute la semaine, nous avons effectué de nombreuses balades, même parfois avec un temps humide voire de la pluie.
Nous en citerons ci-après quelques balades effectuées toujours près du gîte.

 

  • départ de Lajoux pour une boucle passant par le Crêt de la Vigoureuse (1340 m) : sur le GR 9 (chemin de Très Combe) dans les hêtres et les épicéas. De nombreux anciens chalets d'alpage.


  •  Circuit des Platières au départ de la Vie Neuve. MN déclare forfait et se refait une santé entre les mains de Laurette (naturopathe). Encore une randonnée dans les prés-bois, avec des passages forestiers. Et une petite grimpette pour rejoindre l'Eneva. Retour par la Grande Traversée du Jura (GTJ).   Nous passons dans les alpages sous le Colomby de Gex (1688 m) ; à droite la station de ski de Lélex sous le Montoisey (1669 m) et le Grand Crêt (1702 m). Les Platières où des pistes carrossables conduisent aux anciens chalets d'été. Les premiers narcisses sous le feu des projecteurs !

  • Avant la randonnée au départ du village de La Pesse,  un café à l'Embossieux, un café s'impose. De jolies sculptures en bois de renards avec des mulots nous arrêtent un moment.  Nous commençons notre randonnée sur le chemin forestier de La Mya. Les hêtres ont particulièrement souffert des dernières gelées et beaucoup d’épicéas dépérissent suite aux épisodes de sécheresse et de hautes températures. Puis nous gagnons le au sommet du Crêt du Nerbier (1365 m).


Puis nous descendons en sous-bois vers le Cernois Branchon. Nous voyons au passage des greniers-forts : dans la seconde partie du 18ème siècle, les fermes du Haut-Jura présentaient beaucoup de risques d’incendie avec la grande cheminée de bois. Cette petite construction située à une quarantaine de mètres des habitations, permettait d’abriter les biens les plus précieux. Sous le grenier-fort était creusée une cave permettant de stocker le grain et les légumes.
Retour à La Pesse après une boucle de 8,4 km et 230 m de dénivelé.

 

 

  • Départ de l'église des Bouchoux, boucle de 6,5 km, avec une arrêt une nouvelle fois au  café d'Embossieux,

Dans la combe, la ferme du Reculet. Dans les fonds, le chanvre y était cultivé. Nous empruntons le sentier qui descend dans la vallée du Tacon pour rejoindre le moulin au pied du hameau des Petits Bouchoux alimenté par Le Tacon, Au moulin, nous admirons la belle cascade : nichée dans les gorges du Tacon, elle offre une chute de 19 m qui tombe dans une marmite creusée par la puissance de ses eaux. Suite à une modification de l'itinéraire, nous nous dirigeons vers Borion en longeant un troupeau de chèvres gardé par 2 patous et la boucle est terminée, retour aux Bouchoux.

 



Grenier-fort

 

Renonocule à feuille d'aconit

 

Les bovins arrivent dans les alpages





 

Résidence secondaire au milieu de nulle part.

 

Le Lac des Rousses



Barrage organisé par la FNSEA

 

 

Grèbe huppé sur le lac des Rousses

 

 Et découverte d'une morille

 

  • Jeudi, direction Les Rousses. Le lac avec La Dent de Vaulion (1485 m) à l'horizon et en Suisse. Les barques attendent lechaland. Et bien s$ur, nouos nous dirigeons vers la tourbière où nous voyons de nombreux oiseaux, dont un couple de fuligule morillon. Très intéressant pour la flore ( réintroduction (2017-2027) : 10 000 spécimens plantés dans 10 tourbières du massif jurassien).

Cascade du Tacon

  • Vendredi, malgré un temps maussade, une boucle à Bellecombe en partant de La Dalue, en empruntant au départ le GR 509, variante du GTJ. Les bovins arrivent sur les alpages. Le temps se gâte : il faut sortir les ponchos. Nous arrivons  au site de la Dent du Lion (1289 m). Un abri nous permet de poser les ponchos et de profiter d'une boisson chaude et d'un en-cas. Nous passons devant le monument en souvenir de la résistane. En 1944, suite à des attaques allemandes dans le sud de l'Ain, le colonel Romans Petit ordonne un repli dans les secteurs forestiers du Haut-Jura, vers la Borne du Lion.

Au fil de l'Histoire, le lieu fut la frontière entre les royaumes de France, d'Espagne et d'Italie, puis entre la Franche-Comté et le Bugey par le traité d'Auxonne en 1612.
Aujourd'hui, la borne marque la frontière administrative entre le Jura et l'Ain.

Borne de la dent du Lion

Cette borne est armoriée du Lion depuis sur la face vue depuis la Bourgogne espagnole et de 3 fleurs de lys depuis la France. Nous QUITTONS à gauche le GR 09 - GTJ pour remonter plein nord vers les Trois Cheminées. Après le col des Salettes (1331 m), nous abordons La Marseline, et puis retrouverons la voiture après une boucle de 12,7 km.;

Ne pas oublier de mentionner notre spectacle quotidien : la pie grièche.
L'espèce tient son nom "écorcheur" de sa technique de stockage de ses proies. Elle constitue des lardoirs en empalant ses proies sur les épines des buissons. En France, 160 000 à 360 000 couples se reproduiraient. L'espèce est en forte régression au niveau national.

Nous nous arrêtons à la fruitière des Moussières où nous faisons provisions. Outre la production de Comté  (affinés par la Maison Arnaud-Juraflore dans le fort des Rousses), de Morbier, elle a la particularité d’être l’une des 4 dernières fromageries à fabriquer le Bleu de Gex AOP.  Nous en profitons pour visiter la fruitière.

 

Samedi matin, cueillette de narcisses avant le départ pour Rambouillet pour nos amis Soubrier et quant à nous, nous nous dirigeons sur Lyon avec un arrêt à  Saint Claude.

Pie grièche tout près de chez Laurette

 

 

 

Stat