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dimanche 26 juin 2016

Le Massif des Bauges Juin 2016

Epernay dans le fond de la vallée
Nous avons passé une semaine dans le massif des Bauges au confins de la Savoie et de la Haute-Savoie. Les habitants des Bauges s'appellent les Baujus. Ce massif domine les villes de Chambéry, Aix-les-Bains et Annecy et fait partie des Préalpes françaises. Le mont Trelod et la pointe d'Arcalod culminent à plus de 2200 m.


Il est traversé par la vallée du Chéran, et se caractérise par des montagnes calcaires, qui ne sont pas particulièrement hautes, mais qui s’effondrent en à-pics rocheux. L’ambiance montagnarde est bien présente. 
Sabot de Vénus
 Le massif est particulièrement marqué par des alpages (6 500 ha de terres pastorales) et de la forêt (34 000 ha), mais aussi de prairies,de torrents, de pelouses sèches et alpines, de falaises, de grottes. Malgré une météo bien humide, nous avons réussi à randonner dans les alpages en compagnie des "Tarines" et Abondances" qui parsèment les versants alpins.  Les fruitières sont abondantes et c'est le royaume des fromages : tome des bauges, chevrotins, ...  Nous étions basés au hameau d'Epernay, commune de Sainte-Reine, près du Chatelard.
Nous avons effectué quelques belles randonnées dont le dénivelé ne dépassait pas 500 ou 600 m.
Les grangettes Ecole

  - Autour d'Epernay : une boucle par le hameau de Routhennes et le "chef lieu" (non donné par les baujus) de Sainte-Reine constitué  d’une église, de quelques maisons, et d'une petite mairie. (6 km)
Randonnée de 7 km faite avec Claire et Mikaël qui nous ont rejoint le week-end. Petite randonnée également au départ d'Epernay en passant par Gratteloup et le Villard. Retour par le sentier du haut avec quelques difficultés. (6,5 Km)


- Le Vallon de Bellevaux : 7 km
A partir du village d’Ecole, une petite route permet de parcourir le vallon de Bellevaux
Ecole
jusqu’à un parking, départ de notre promenade.
Nous sommes tout d’abord montés jusqu’au hameau de la Chapelle, complètement détruit par les Allemands pendant la dernière guerre (parce qu’on prétendait qu’il servait de refuge à la résistance) et jamais reconstruit depuis, puis nous avons pique-niqué à la chapelle Notre-Dame de Bellevaux et sommes
redescendus en empruntant le sentier qui longe le Chéran pour rejoindre notre voiture.



- La Cascade de Pissieux : 7 km
Départ entre le village de Lescheraines et Aillon-le-Jeune. Au parking, nous avons emprunté le chemin après le pont qui enjambe le ruisseau de l'Aillon.
Cascade du Pissieux
 Le sentier ombragé borde la forêt. Puis nous avons rencontré quelques bâtisses au lieu dit "du Martinet"où l'on forgeait jusqu'au siècle dernier, le fer et notamment les fameux clous des Bauges. Maintenant, il s'agit d'une chêvrerie (fromages et mohair). A la bifurcation, prendre le chemin du bas qui conduit à la cascade.  Cette source est en fait une résurgence : la majeure partie des eaux souterraines, infiltrées au sein de la roche calcaire forment de véritables torrents souterrains. Le retour se fait en revenant à la bifurcation et en suivant le chemin du haut. Arrivé à la route, nous l'avons traversée et empruntée le chemin de gauche et l'on s'est dirigé vers le hameau de Villaret Rouge. Puis retour au parking par le chemin dit des "granges de la Verrière". 

Les falaises de Margériaz
- Les Crêtes de Margeriaz : 8,5 km - 465 m dénivelé positif
A partir d’Aillon-le-Jeune, une route nous mène à la station de ski, déserte l’été. Du parking, par un chemin empierré, nous avons gagné la cabane de Bahan, isolée au milieu des bois. Puis, nous avons emprunté un sentier serpentant dans le bois, qui passait à côté d’une série de gouffres creusés dans le calcaire, lesquels ont longtemps été utilisés comme glacières. Ce sentier appelé "Tannes et Glacières", nous a conduit aux crêtes et au rocs de Margériaz où nous avons pique-niqué. Vue sur la station de ski mais aussi sur les falaises : personnes exposées au vertige, s’abstenir : la falaise est impressionnante ! Descente par les chalets d'alpage avec la chèvrerie. Les chèvres étaient gardées par des chiens sur les alpages. Difficile de s'en approcher !
Retour avec arrêt à Aillon le Jeune pour visiter la Chartreuse qui a été complétement restauré par le Conseil Général.


- Le Crêt du Char : le col de la Bornette- 8,7 km, 460 m dénivelé


Départ du hameau de Mont-Derrière à  Bellecombe en  Bauges (le hameau voisin se nomme Mont-Devant…). Suivant la signalisation du GR® de Pays Tour des Bauges, nous remontons en forêt vers le lieu-dit « Le Reposoir », où nous obliquons à gauche dans un sentier qui nous conduit au Col de la Bornette. Aujourd’hui, le ciel est gris chargé de nuages noirs  mais nous réussissons  à voir malgré tout  la vue sur le lac d'Annecy,  Encore une rude montée, et nous atteignons le Crêt du Char (1468 mètres - belle vue sur la vallée de la Chérance), d’où il ne nous reste plus qu’à descendre par un magnifique sentier vers notre point de départ. Pas le temps de pique-niquer car la pluie arrive et nous pique-niquerons à l'abri d'une grange au hameau. De beaux paysages : 4h00 de marche dans des sentiers transformés en torrent et des alpages en boue. 


Nous avons visité également l'abbaye cistercienne de Tamié qui a été complétement reconstruite et restaurée aux 19 et 20è siècles. Elle est encore habitée par 20 moines de l'ordre des cisterciens qui fabriquent du fromage qu'ils vendent dans la boutique du monastère. L'abbaye dispose de 27 chambres pour assurer les "retraites spirituelles".
Visite d'Annecy, la Venise verte.
  
La flore est riche en orchidées ; nous en avons vu une dizaine dont le Sabot de Vénus.

Pour en savoir plus, cliquez sur l'album photo google +   

1 commentaire:

Unknown a dit…

sympathique séjour "Bajus" verdoyant en altitude. L'habitat caractéristique des Bauges marque de son sceau cette région de moyenne montagne
Bisous, Anne

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