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La Corderie Royale |
Sur la route de la Bretagne, arrêt à Rochefort sur-Mer du dimanche 14 juillet jusqu'au 17 Juillet. Tout d'abord promenade près du port où notre location est située.
Puis visite de la Corderie Royale : d’une longueur de 374 mètres pour 8 mètres de largeur, La Corderie Royale de Rochefort est jusqu’au XXe siècle le plus long bâtiment industriel en Europe. Sa construction débuta en 1666 et fut ensuite entourée d'un immense arsenal. Détruite par les bombardements de 1945, elle a été entièrement reconstruite à l'identique. Les navires de guerre les plus importants de l’époque nécessitaient jusqu’à 100 km de cordages.
Balade le long de la Charente. Puis promenade dans la vieille ville, jour du marché.Le 16 juillet : un petit tour devant l'île Madame. Elle est reliée au continent par une voie surélevée compactée, faite de
sable, graviers et cailloux, appelée la Passe aux Bœufs, longue d'environ 1 km, accessible uniquement à marée basse. C'est une toute petite île, dont la superficie totale est de 78 ha. Elle s'étire sur une longueur maximale de 800 m et sur une largeur maximale de 400 m. De nombreuses barges à queue noire en migration cherchent pitance face à l'ile Madame avec l'île d'Aix au second plan.Nous sommes attirés par des petites cabanes reliées à la terre par un ponton : ce sont des cabanes à carrelet, nom emprunté au filet carré qui sert à pêcher depuis ces installations.La technique de pêche au carrelet consiste à mettre un appât au centre du filet. Celui-ci est ensuite descendu dans l'eau et quand il est submergé, on le soulève rapidement et régulièrement pour faire bouger l'appât. Ce type de pêche se déroule généralement à marée montante, dans des eaux peu profondes, et permet d'attraper du mulet, des petites soles, des crabes
des crevettes voire même de l'anguille.,
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Cabanes à carrelet |
En passant, nous profitons de faire un tour aux zones ostréicoles. Puis nous nous rendons à la Réserve naturelle de Moëze-Oléron. Depuis 1985, la partie terrestre de la Réserve s’étend sur un polder de 320 ha qui fait l’objet d’une gestion hydraulique et pastorale. Ainsi, une mosaïque de milieux offre des conditions d’accueil variées des oiseaux d’eau, en fonction des profondeurs et de la salinité et présente une richesse biologique importante. Grande discussion avec le guide de la réserve qui nous indique une balade. Puis nous partons à la découverte de la réserve le long d'une route pierrée. Peu profonde, l'eau sert de garde à manger à beaucoup de petits échassiers. Malheureusement peu d'oiseaux malgré nos nombreuses observations mais de jolis paysages de marais et de polders. Cistude d'Europe et campagnols amphibie peuplent ces canaux.
Quelques troupeaux de bovins et de moutons à tête noire (race Scottish black face) entretiennent les polders.
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La Réserve naturelle de Moëze-Oléron |
Puis nous terminons notre séjour par la visite de Brouage, petite cité fortifiée qui est aujourd'hui au milieu des marais.
Ancien port de commerce du sel du nom de Jacopolis-sur-Brouage devenu port de guerre catholique sous Henri III qui le renomme Brouage en 1578 pour concurrencer la place forte huguenote de La Rochelle. Place forte durant les guerres de religion, Brouage devient Arsenal sur demande du cardinal. On édifie forge, hôpital, casernes, poudrières, halle aux vivres… Enfin, après une dizaine d’années de travaux, la garnison compte près de 6000 hommes et le port militaire est constitué. Elle devient ainsi la place forte la plus importante de la côte Atlantique.
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Brouage : remparts, échauguette |
Sur le retour vers Rochefort, nous nous arrêtons à la croix hosannière de Moëze. La croix hosannière se distingue de la lanterne des morts (Limousin) par l'absence de système d'éclairage.
Pour en savoir plus, cliquez sur le lien de l'album photo google web.
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Brouage : La halle aux vivres |
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